Hier en partant de l'hotel (boouh personne a répondu à mon bahamail de retour
), durant le long trajet d'une heure et demi jusqu'à l'aéroport, je me suis emmerdé à fond en regardant le même paysage pour la quatrième fois depuis le début de la semaine dernière. Le même océan, la même route de terre construite par la main de l'homme, les mêmes commentaires de "l'animateur" dans le bus... L'envie m'est donc venue d'écrire, sauf que le hic, c'est qu'évidemment je ne trainais pas de papier dans mon sac à dos. Je me suis donc arrangé pour écrire sur -tenez vous bien- le revers de morceaux de boîtes de pillules anti-allergies que j'ai déchiqueté pour en faire des surfaces plates! N'ayant pas trop d'inspiration (ça parlait putainement fort dans le bus XD), je me suis mis à décrire le mieux que je pouvais le paysage qui se dressait devant mes yeux. Vous me pardonnerez si le texte n'est pas parfaitement suivit, mais voici voilà, pour le plaisir personnel de tous les fourbes égoriens, le résultat que ça a donné :
1 (Première partie déchirée de la boîte de carton
)
De drôles de branchages éparpillées un peu partout sur la mer, à une distance plus moins grande de la route, elle aussi envahie par cette étrange végétation, parsemée de fleurs à la couleur jaunâtre, se dressent devant mes yeux. L'eau, de couleur turquoise, est parsemée de plaques sombres à formes diverses. Un verre flotte à la surface, se mouvant au gré des vagues. Une écume blanchâtre s'est accumulée près de la rive.
Au loin, on peut voir la silhouette d'une longue chaîne de montagnes. Cachée par la brume et les nuages, on distingue difficilement d'avantage de détails.
2
Le bus se dirige vers l'île de Cuba à bonne vitesse. La silhouette tantot bleuâtre des montagnes commence à se définir : des rangées d'arbres, à hauteurs différentes, se dessinent devant mes yeux. À l'autre côté du bus, au travers de la fenêtre, j'aperçoit une petite île habitée par ce qui doit être la classe sociale élevée de Cuba. Quelques maisons, ou plutôt des palaces, y sont construitent ici et là.
3
Deux vautours dansent dans les airs. À gauche, quelques taudis bordent la route. Un gamin vêtu d'un chandail et d'un bermuda bleu marche vers l'un d'eux.
***
À l'entrée de la première ville, il y a plusieurs blocs appartements rouillés, à l'allure douteuse. Plus loin à l'intérieur de la ville, on peut appercevoir le symbol de la ville : un crabe de pierre, haut de plusieurs mètres.
4
Un peu plus tard (j'ai pris un break, j'en pouvais plus d'écrire avec tout ce brouhaha
), nous sommes passés devanr ce qui doit être une vielle usine abandonnée. Les vitres sont brisées, l'endroit est désert. D'étranges secoupes métalliques, jouant vraissemblablement le rôle de cheminées, sont maintenues en l'air par de longues tiges du même matérieux.
***
Plus loin, à l'extérieur de la ville, il y a des champs qui s'étendent à perte de vue. Quelques cabanes blanches, munies d'une toiture conçue de petits semi-cylindres à la couleur rouille, parsemment les champs ici et là.
Fin (j'avais pu de boîtes à déchirer en morceaux ! )